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Un confort accru dans une maison grâce à domotique

La maison intelligente

La maison intelligente

La maison est un endroit où l’on consomme beaucoup d’énergie, principalement pour se chauffer et chauffer l’eau sanitaire. En ce qui concerne les appareils les plus gourmands en électricité, en haut du podium, le four et les plaques électriques suivies du sèche-linge,...

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Au-delà des économies d’énergie, il y a aujourd’hui bien d’autres applications de la domotique. Par exemple en matière de sécurité, de santé, de qualité de l’air, ou d’assistance aux personnes vulnérables… La domotique pénètre peu à peu dans tous les domaines de notre vie quotidienne. Les experts en domotique, nous explique comment ces nouvelles technologies peuvent améliorer le confort dans une maison.

Renouveler l’air grâce à la domotique

Il est important d’aérer une maison, à la fois pour renouveler l’air pour des questions de pollution, mais aussi de confort thermique (température à laquelle les habitants se sentent bien).

Un air pollué dans une maison peut être dû à la pollution extérieure, puisque pour ventiler une maison, on récupère de l’air qui vient de l’extérieur pour l’amener à l’intérieur. Mais elle peut aussi venir des pollutions intérieures, notamment du rejet de CO2 des occupants lorsque l’homme respire et des peintures de mobilier, par exemple.

Pour renouveler l’air de chez soi, on peut utiliser la Ventilation Mécanique Contrôlée double-flux, ou VMC double-flux.
D’abord, ce système aspire l’air le plus pollué de la maison, dans la cuisine ou la salle de bain, par exemple. Ensuite, comme cet air est chaud, la VMC s’en sert pour chauffer l’air froid qu’elle aspire à l’extérieur. Ce nouvel air est enfin réinjecté dans les pièces de vie comme les chambres ou le salon. A noter qu’il y a aussi la ventilation mécanique par insufflation.

Le principe est qu’on a un seul ventilateur qui va prendre de l’air extérieur pour le pousser dans la maison. La maison est en quelque sorte mise sous pression, pour que l’air s’échapper naturellement par des ouvertures qui ont été prévues pour, par exemple au-dessus des fenêtres.

Ce système a pour avantage de pouvoir pré-traiter l’air qui va être injecté dans la maison, à la fois d’un point de vue qualité de l’air, donc au niveau des polluants, mais aussi d’un point de vue thermique en le préchauffant à la bonne température.
Mais comment rendre les systèmes de ventilation intelligents ? En fonction du taux de polluants ou du confort qu’on a dans la maison, il ne sera pas utile de ventiler la maison à un débit maximum. Donc le système de ventilation intelligent, selon les professionnels, est capable, par exemple, de s’adapter en fonction de la mesure du taux de CO2 qu’il fait dans une pièce, ou la mesure du taux de composés organiques volatiles dans la maison, ou éventuellement pour des raisons thermiques.

Une meilleure gestion de l’eau grâce à la domotique

L’eau que l’on utilise quotidiennement dans nos habitations vient soit du réseau de ville, soit de l’eau de pluie que l’on peut collecter pour nos propres besoins. L’eau de ville est pompée dans des nappes phréatiques. Ensuite, elle est stockée, traitée, puis distribuée à chacune des habitations ou des usines qui en ont besoin. Mais nos réserves naturelles d’eau présentes dans le sous-sol sont limitées. Pourtant, on en consomme tout le temps et en grande quantité. Chaque jour à la maison, on utiliserait près de 150 litres d’eau par personne… Par exemple, la chasse d’eau utilise de l’eau potable alors qu’on pourrait prendre de l’eau recyclée et parfois on oublie de fermer le robinet.

 

Pour les experts, une maison domotique n’est pas raccordée au réseau, elle collecte l’eau de pluie. De plus, pour mieux gérer la consommation d’eau, elle possède des capteurs qui permettent de détecter la quantité d’eau qu’on utilise et quand on l’utilise. D’autres servent à prévoir la météo pour connaître les jours de pluie. Ainsi, on peut anticiper la quantité d’eau dont on dispose et la quantité d’eau dont on a besoin.

 

Pour traiter l’eau, des cuves de stockage sont utilisées pour récupérer l’eau des gouttières. Ensuite, des filtres éliminent en premier lieu les feuilles, les impuretés et les bactéries. On peut éventuellement ajouter une lampe ultra-violet qui va tuer les bactéries ou les organismes vivants, pour garantir une eau pure.

Un confort thermique garanti par la domotique

Il n’est pas facile de faire des économies quand on veut aérer sa maison tout en gardant la bonne température, ou s’absenter sans chauffer du vide. Mais la maison intelligente a tout prévu. Pour mieux gérer son chauffage, il suffit d’utiliser son smartphone.

 

Il est facile de coupler l’objet qui va gérer le système de chauffage, avec son smartphone, pour changer simplement sa consigne de chauffage. Grâce à la domotique il est même possible de commander le chauffage à distance et dire, par exemple : « dans trois heures je suis chez moi, il faut démarrer le système de chauffage ». Toutes ces manipulations passent par une application mobile. Mais le thermostat peut aussi adapter la température dans chaque pièce et prendre ses décisions tout seul. Concrètement, il va apprendre les habitudes ou les besoins de l’utilisateur.

 

Soit par exemple dans les premières semaines qui suivent son installation, l’utilisateur va devoir faire l’effort de dire : « ici je veux 18°, là je veux 20°, etc. » Par un mécanisme d’auto-apprentissage, le thermostat va comprendre les habitudes de vie des utilisateurs et va pouvoir gérer de manière autonome la température de la maison. D’après les professionnels, l’intelligence de ce thermostat permettrait en général d’économiser jusqu’à 30% d’énergie.

Sécurisation de l’habitation grâce à la domotique

Grâce à la domotique, il est possible d’améliorer la sécurité des logements de manière très discrète. En effet, les capteurs sont positionnés dans les fenêtres, dans les murs, dans des endroits très discrets, et souvent on les oublie. Concrètement comment fait la maison pour détecter l’intrusion d’un cambrioleur ?

Le capteur de volumétrie, c’est un capteur qui permet d’identifier, de repérer dans une pièce, un certain volume. C’est-à-dire qu’il va chercher à repérer une masse. Ce système est souvent basé sur la thermie, c’est-à-dire sur les déplacements de chaleur dans l’air. Maintenant on peut avoir des caméras plus spécifiques pour certains usages. Il y a des caméras thermiques, c’est-à-dire qui vont être sensibles à la chaleur, et qui vont être capables de produire une image, même en pleine obscurité.

On a une multiplication des capteurs mais on peut aussi avoir une mutualisation de certains capteurs. Puisqu’on va utiliser les capteurs des ouvrants de portes et de fenêtres pour détecter une intrusion, mais aussi pour savoir si l’usager a ouvert sa fenêtre, auquel cas il n’est plus nécessaire de maintenir le chauffage. Donc finalement, l’intérêt est de pouvoir combiner ces différents systèmes et d’améliorer les différentes fonctionnalités qu’on peut retrouver au sein d’un habitat, sans multiplier les coûts, notamment, de l’installation.

La domotique veille sur votre santé

Aujourd’hui, selon l’INSEE, il y a environ 18 % de personnes de plus de 65 ans en France. De plus, dans les prochaines années, elles seront de plus en plus nombreuses… La domotique sert donc aussi à assurer leur sécurité.

En effet, le domicile est le premier lieu de risque pour la personne âgée. C’est dans ce lieu que se passe le plus grand nombre d’accidents de la vie courante. Il existe déjà sur le marché des produits qui permettent de récupérer des informations au domicile, comme des capteurs de luminosité, qui permettent de récupérer la luminosité dans le domicile. Ils servent à savoir si les personnes sont restées dans le noir toute la journée ou si elles se sont levées, par exemple. Ensuite, des capteurs très basiques, des contacteurs de porte, permettent de savoir si les personnes vont dans la salle de bain. Enfin, des capteurs non commercialisés pour le moment, des prototypes, vont permettre de détecter la présence et le nombre de personnes ainsi que de détecter des postures sur cette personne. Savoir si elle est assise, debout ou couchée. Le but de ces technologies est de détecter la chute de la personne le plus rapidement possible afin que les secours réagissent au plus vite.

Bien sûr, s’il se sent trop épié, l’habitant peut aussi décider de ne pas transmettre certaines données, ou choisir à qui elles seront communiquées. Mais le système réagit différemment, s’il observe une évolution progressive du mode de vie de la personne âgée, où s’il détecte une chute.

Dans ce cas, il faut avertir une personne, un voisin par exemple, pour qu’il vienne aider la personne. Quand on observe une dérive dans le temps, on peut avertir la personne elle-même, celle qui vit au domicile, soit ses proches, soit encore une infirmière ou un médecin traitant.

Produire sa propre électricité grâce à la domotique

Enfin, les experts précise aussi qu’il est tout à fait possible de produire sa propre électricité grâce à la domotique. Les systèmes dont on a besoin pour consommer sa propre énergie, sa propre électricité, c’est avant tout des systèmes de production, par exemple des panneaux photovoltaïques. Il y a évidemment d’autres systèmes de production, comme des éoliennes. Ensuite, pour stocker cette électricité, pour pouvoir la consommer plus tard dans la journée, on va avoir besoin d’un système de stockage, et en général on a recours à des batteries électriques.

Mais pour mieux assurer son autonomie, il reste encore à trouver comment stocker son énergie sur une année entière… Car si le soleil est caché par des nuages pendant des semaines, la maison ne sera pas alimentée en électricité verte. Dans ce cas, la production d’électricité grâce aux panneaux photovoltaïques va en être fortement impactée. C’est donc pour cela que le raccordement au réseau est encore nécessaire. C’est des périodes pendant lesquelles on va devoir consommer de l’électricité sur le réseau. Ou alors il faut diversifier les sources d’énergie pour avoir de l’électricité quel que soit le temps.